Les Phyto-Œstrogènes, c’est quoi ?
31 mai 2021
Sur notre Terre, les êtres vivants ont besoin de composés chimiques pour se développer, grandir, s’équilibrer et surtout survivre.
Par exemple, chez l’Humain, les hormones sont d’importantes régulatrices de notre corps. Sans elles, nous ne pourrions pas fonctionner correctement. Les plantes aussi ont leur propres ‘hormones’ et molécules pour s’épanouir dans leur eco-système.
Cependant, certains végétaux produisent des composés chimiques qui sont très proches, moléculairement parlant, de nos propres-hormones. Ainsi, en ingérant ces dites-plantes, nous ajoutons, dans la balance de nos hormones, des hormones additionnelles. Cela peut dérégler notre fonctionnement physiologique.
Dans le jargon, on dénomme les composés de ces plantes des ‘hormones-like’ ou autrement dit des composés mimant nos hormones.
Ces entités chimiques sont actuellement surveillées de près par diverses organisations (santé, nutrition, agro-alimentaire…) et plus particulièrement celles que l’on appelle les phyto-œstrogènes. On parlera de plantes dites ‘œstrogène-like‘ ou contenant des phyto-œstrogènes. Elles ont également d’autres petits noms, quand elles sont appelées via leur molécule : isoflavonoïdes, isoflavones, flavanones, lignanes…

En mimant le rôle des œstrogènes dans notre corps, ces phyto-œstrogènes peuvent nuire aux personnes « à risque » ou aux personnes qui en ingèrent de très grosses quantités.
Par exemple, le taux de testostérone chez l’homme peut baisser, le développement sexuel d’un jeune garçon peut être bouleversé, les cancers hormonaux (sein, utérus) ou les maladies de la thyroïde peuvent être plus difficiles à juguler, les grossesses peuvent être malencontreusement stoppées ou engendrer un bébé mal-formé.
Dans d’autres cas, et sous contrôle de médecins spécialisés, ces mêmes phyto-œstrogènes peuvent être bénéfiques en aidant notre corps à traverser la ménopause plus facilement, à régulariser des règles absentes ou irrégulières etc…
Il existe à ce jour de multiples études, mais les conclusions sont souvent floues et mal interprétées en fonction des détracteurs et des adaptes des thèses sur les phyto-œstrogènes…
Par principe de précautions, mieux vaut toujours se renseigner sur la composition d’une plante en phyto-ostéogène, si l’on est une personne à risque (malade, grossesse, enfant). De manière pragmatique, ce qui compte, c’est le taux/quota de composés chimiques que l’on ingère par durée de temps. On ne risque pas grand-chose, si l’on ingère une plante avec seulement des ‘traces’ de phyto-œstrogènes.
Pour y voir plus claire, j’ai essayé de synthétiser les plantes et les huiles essentielles les plus reconnues pour comporter une grande quantité de phyto-œstrogènes. Si vous vous sentez concerné par la situation et que vous présentez un risque n’hésitez pas de vous rapprocher de votre médecin.
Attention la liste est non exhaustive.
Plantes fraîches, séchées ou graines/semences | Huiles Essentielles |
Soja (et ses dérivés : tofu, farine, yahourt…) | Cyprès de Provence |
Trèfle rouge | Fenouil doux |
Thé | Menthe Bergamotte |
Sauge | Menthe Poivrée |
Réglisse | Niaouli |
Graine de lin | Romain à Camphre |
Graine de sésame | Sauge Sclarée |
Prenez-soin de vous.
écrit par la Bluette by HERBÆTUM