Topo sur les Plantes en vente libre

Dans cet article, nous allons faire le point sur la vente d’article en phytothérapie. Et oui, on ne peut pas faire tout ce que l’on veut avec le commerce de plantes médicinales.

En effet, les pratiques d’herboristerie ne doivent pas empiéter sur les plates-bandes des Pharmacies. C’est ainsi que pour les plantes les plus compliquées à utiliser ou à transformer, les pharmacies possèdent un monopole quant à leur vente.

En résumé, pour un commerçant lambda (magasin bio, entrepreneur…), non pharmacien, la loi lui interdit de vendre à un particulier certaines plantes.

C’est par exemple le cas de la Valériane. C’est une plante qui doit être uniquement vendue en pharmacie, malgré le fait que se soit une plante connue et utilisée par beaucoup de monde pour ses effets relaxants.

La liste des plantes autorisées en vente libre, c’est-à-dire hors pharmacie, se trouve sous forme de décret officiel dont la dernière mise à jour date de 2008. Vous en trouverez un extrait en cliquant ici :

On y trouve le nom de la plante en français ainsi que son nom en latin. Il est également stipulé sous quelle forme la plante peut être vendue. Ainsi certaines plantes peuvent être commercialisées sous différentes formes et subir des transformations comme en poudre ou en extrait quand d’autres ne peuvent être vendues qu’en l’état en tant que plante entière.

On peut illustrer cela avec le Coquelicot. Théoriquement, dans la loi, il est seulement autorisé à être vendu (hors pharmacie) en tant que plante fraîche ou sèche mais ne doit pas être préparé sous forme de sirop.

N’oubliez pas également qu’il est interdit de comparer une plante à un médicament et que seules les allégories peuvent être utilisées lors de la vente d’un produit. Par exemple, sur un paquet de tisanes dont les plantes sont antiseptiques pour nous aider à ‘soigner’ le rhume, il est interdit de le vendre avec ce pouvoir, mais plutôt avec une dénomination telle que que tisane ‘hivernale’.

écrit par la Bluette by HERBÆTUM

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